Seen from Space: Plus d’un Belge sur quatre déclare utiliser ChatGPT

Plus d’un Belge sur quatre déclare utiliser ChatGPT et cette proportion grimpe à six sur dix chez les moins de 25 ans. C’est ce que révèlent les données du Global Web Index (GWI) établies sur les six premiers mois de 2025, et valables pour la population de 16 à 64 ans.

Attention : cette donnée est assez générale, basée sur une simple déclaration d’utilisation “au cours du mois dernier”, sans idée de la fréquence, ni de la durée de cette utilisation.

La proposition “ChatGPT” a été insérée dans un questionnaire ad hoc au cours du deuxième trimestre 2023, à un moment où la production d’OpenAI semblait déjà bénéficier d’une certaine notoriété, surtout chez les moins de 35 ans, où l’on était déjà à près d’un quart des individus qui se déclaraient utilisateurs de ChatGPT.

Depuis, même si d’un trimestre à l’autre, on peut parfois observer de petits tassements, la tendance est clairement à une hausse régulière dans les déclarations. On a déjà évoqué la pénétration supérieure du modèle OpenAI parmi les jeunes générations : le profil socio-démographique de l’appli est assez clair là-dessus.

Il nous apprend aussi que, durant le premier semestre de 2025, 15% des 55-64 ans disaient aussi l’avoir utilisé. Pénétration nettement plus importante que la moyenne auprès des individus socialement favorisés. Et les “heavy users” des réseaux sociaux (au moins 3 heures par jour) se déclarent également très amateurs d’intelligence artificielle générative.

Même s’il n’apparaît pas dans nos graphiques, nous avons analysé en parallèle l’évolution de la même question d’utilisation concernant le moteur de recherche Google. On sait en effet que l’IA générative apparaît comme un concurrent sérieux des moteurs de recherche, puisque selon l’expression consacrée, ChatGPT et ses semblables agissent comme “moteurs de réponse”, potentiellement dangereux pour les simples moteurs de recherche.

Jusqu’ici toutefois, l’effet de l’IA sur l’utilisation de Google en Belgique semble négligeable. Même chez les moins de 25 ans, Google bénéficie toujours d’une pénétration de l’ordre de 80% suivant le questionnaire GWI.

Une valeur assez conforme à celle de la moyenne des répondants belges quels que soient leur âge ou leurs conditions sociales ou familiales. Mais nous l’avons déjà remarqué : la donnée fournie par le GWI ne dit rien de la fréquence ou de l’intensité d’utilisation. Google (ou n’importe quel autre moteur de recherche) peut ainsi continuer à être activé de loin en loin, mais de façon moins régulière, sans que cela apparaisse dans les données GWI.