WE MEDIA : Les Belges préfèrent encore le papier

WE MEDIA le répète depuis des années : l’imprimé est loin d’être mort. C’est ce qui ressort d’une enquête récente menée par Papier.be, dont WE MEDIA est membre, et Two Sides, dans laquelle 10.000 consommateurs ont pesé le choix entre le numérique et l’imprimé. Qu’en ressort-il ? Les Belges comprennent, retiennent et font davantage confiance à un message sur papier. Cela signifie-t-il que le papier est automatiquement meilleur que le numérique ? Pas du tout. L’étude montre que la combinaison des deux reste essentielle pour atteindre votre public cible.
Dans un flux d’informations numériques sans fin, le papier offre un véritable point d’ancrage. C’est l’une des raisons principales pour lesquelles les Belges continuent de se tourner vers l’imprimé. Une étude menée par Papier.be, l’organisation qui réunit les différents acteurs de la chaîne du papier en Belgique, montre que 46 % des répondants sont aujourd’hui victimes d’une surcharge numérique. C’est alors que le doux bruissement d’un magazine ou d’un journal apporte un peu de réconfort et de tranquilité.
« Pas moins de 46 % des Belges indiquent qu’ils subissent aujourd’hui une surcharge numérique. »
En outre, plus de trois Belges sur dix déclarent que les informations contenues dans un magazine ou un journal imprimé sont plus fiables que celles affichées sur un écran. Firmin François, président de Papier.be, résume bien la situation : « C’est précisément à l’heure de l’abondance d’écrans, de fake news et de stimuli informationnels que le papier apporte un soutien fiable. »
L’imprimé a plus de poids
La confiance ne suffit pas, le papier dégage aussi de l’autorité. La manière dont les Belges traitent les informations sensibles en témoigne. Nombreux sont ceux qui préfèrent encore recevoir des dossiers médicaux, des factures ou des documents fiscaux sur papier. Vous pensez que cela ne concerne que les générations plus âgées ? Détrompez-vous. Deux jeunes sur cinq âgés de 18 à 24 ans préfèrent le papier quand il s’agit de documents confidentiels. L’enquête confirme donc qu’un message sur papier a plus de poids. Qu’il provienne d’un médecin généraliste, du fisc ou d’une entreprise.
« Pas moins de deux jeunes sur cinq âgés de 18 à 24 ans préfèrent le papier pour les documents confidentiels. »
Le noir sur blanc est moins volatile
Plus de la moitié des Belges (52 %) déclarent mieux comprendre les informations lorsqu’ils les lisent sur papier. Il en va de même pour les messages publicitaires. L’étude montre que 31 % des Belges sont plus enclins à se rendre dans un point de vente après avoir lu un dépliant ou un catalogue imprimé, 18 % sont plus enclins à en parler à leurs amis et à leur famille et enfin 22 % sont plus enclins à conserver effectivement le dépliant ou le catalogue. L’impact va au-delà de la portée : il mène à l’action.
Le numérique pour la portée, l’imprimé pour l’impact
« Cette étude confirme ce que nous entendons de plus en plus souvent de la part des consommateurs et des publicitaires : les gens sont plus rapidement accessibles par voie numérique, mais le papier les touche vraiment », explique François. Faut-il donc remplacer massivement les publicités numériques par des publicités imprimées ? Bien sûr que non. « Il ne s’agit pas d’une question de choix, mais plutôt de complémentarité des supports : le numérique pour la rapidité et la portée, le papier pour la confiance, l’impact et la profondeur. »
Donc, en conclusion, si vous voulez convaincre quelqu’un que l’imprimé est toujours en vie, n’hésitez pas à imprimer cet article.
À lire aussi

![[WE MEDIA] Distribution de la presse après 2026 : Omnicanal avec le print en tête de liste [WE MEDIA] Distribution de la presse après 2026 : Omnicanal avec le print en tête de liste](https://be.themedialeader.com/wp-content/uploads/2024/02/we-media.jpg)
[WE MEDIA] Distribution de la presse après 2026 : Omnicanal avec le print en tête de liste
Traditionnellement, les éditeurs de magazines atteignaient leurs cibles via ventes au numéro et abonnements, l’imprimé comme pivot. Ce modèle a changé. Contexte et perspectives par Ineke Le Compte (BRUZZ) et Bernard Cools (Space).

À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous