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WE MEDIA – La presse vit : les étudiants de l’ECS donnent vie à leur propre magazine

WE MEDIA – La presse vit : les étudiants de l’ECS donnent vie à leur propre magazine

Le média magazine est bien vivant à l’École européenne de communication (ECS) de Bruxelles. Les trois cours que suivent les étudiants de deuxième année se fondent dans une seule tâche annuelle ambitieuse : la création d’un magazine imprimé de A à Z. Il s’agit peut-être du projet le plus difficile, mais aussi le plus enrichissant de leur carrière académique.

Trois enseignants portent le projet transversal « Création d’un magazine » : l’informaticien Yves-Laurent Hansart, qui montre notamment aux étudiants comment utiliser les programmes Adobe tels que Photoshop et InDesign, Alexandre Pavy, qui se concentre sur toutes les autres tâches qu’un « responsable de magazine » doit maîtriser, et la journaliste Charline Hap.

« Grâce à ce travail, les étudiants ont l’occasion d’expérimenter tous les métiers proverbiaux de la création d’un magazine », explique Alexandre Pavy deux semaines après la défense orale par les étudiants. « Ils décident eux-mêmes du thème et travaillent ensuite pendant des mois sur le concept, le contenu, l’image de marque, … Chaque professeur donne des directives spécifiques en septembre, que les étudiants transforment ensuite en un ensemble harmonieux. »

Un média unique

La pertinence de l’imprimé au sein de l’ECS ne fait guère de doute. Et pas seulement parmi les professeurs. « La presse écrite reste très présente dans le paysage médiatique et est appréciée de tous. Même par les étudiants : bien qu’ils soient plus familiers avec leurs ordinateurs et leurs smartphones, nous les voyons toujours montrer leur création imprimée à la fin de l’année. Tenir et feuilleter un vrai magazine, cela reste une expérience particulière, même pour les plus jeunes générations. »

Un support moderne

Alexandre Pavy considère les magazines comme un outil puissant pour les marques médias et les annonceurs, mais aussi comme source de créativité pour ceux qui travaillent avec eux. Soulignons que le magazine n’est pas un média qui reste figé dans le passé. « C’est pourquoi nous encourageons les étudiants à fournir une extension numérique en plus de la version imprimée. Ils doivent également créer une affiche pour promouvoir leur magazine. Beaucoup ajoutent astucieusement un code QR avec un lien vers une page de vente. Cette génération recherche très spontanément des synergies entre les différents moyens de communication – physiques et numériques. En tant qu’enseignants, nous apprenons beaucoup d’eux. »

Maître d’orchestre

Outre la création et l’intégration appropriée de tous les textes, photos et autres types de visuels, les étudiants vont plus loin. Cette facette de l’encadrement est prise en charge par Alexandre Pavy. « Après les avoir fait réfléchir au positionnement de leur magazine, je les plonge dans la réalité d’un coordinateur ou d’un maître d’orchestre, car on ne fait pas un magazine tout seul. Prendre des contacts avec des journalistes, des photographes, des graphistes et un imprimeur, y compris la réflexion nécessaire sur les rétro-plannings, les questions budgétaires et les questions techniques : tout cela passe la revue. » C’est tout un travail.

« J’ai trouvé ce qui me passionne »

La question clé : quel est le niveau de réalisation ? « Cela varie. Certains maîtrisent moins bien le graphisme, mais livrent des articles brillants. Pour d’autres, c’est tout le contraire. Mais il y a aussi des réalisations dont nous, enseignants, sommes unanimes pour dire qu’elles pourraient être vendues immédiatement. En tout cas, il est clair que les élèves s’investissent corps et âme. »

« Ils adorent ce travail », conclut Pavy. « Il leur permet de se familiariser avec le monde des magazines et tout ce qui en découle, mais aussi d’apprendre à mieux se connaître et à mieux cerner leurs intérêts et leurs qualités. Des conclusions que nous recevons également des étudiants eux-mêmes. « Je retiens de cette aventure que la créativité nécessite une certaine méthodologie, que chaque détail compte et surtout que j’ai trouvé où se trouve ma passion », a par exemple conclu Manon Nachtergal (on voit ci-dessous la couverture de son magazine).

 

 

Source: WE MEDIA.

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