IPM a reçu le feu vert de l’autorité belge de la concurrence pour acquérir les activités de presse des Editions de l’Avenir et de la société L’Avenir Hebdo. L’acquisition concerne les supports print, web et les activités publicitaires.
L’Avenir entame un nouveau chapitre. Bien ancré dans le paysage médiatique grâce à une rédaction d’une centaine de journalistes et de correspondants, le média poursuit sa transition vers le numérique.
Le personnel des Éditions de l’Avenir a voté à une large majorité le protocole d’accord négocié par les représentants du personnel et la direction. Ce plan prévoit la suppression de 45 ETP au lieu des 60 initialement prévus.
Le groupe IPM a offert 10 millions d’euros pour acheter L’Avenir, Moustique et Télé Pocket de Nethys, selon les informations obtenues par L’Echo.
Le cdH soutient la proposition du groupe de presse IPM de racheter les Éditions de l’Avenir. Selon les humanistes, la proposition d’IPM est à ce stade la plus crédible pour le maintien de la pluralité de la presse et de l’emploi.
Les réunions du conseil d’entreprise extraordinaire et des syndicats n’ont pas permis d’apaiser les craintes du personnel. Des avancées ont été constatées sur le volet social. Les cadres de l’entreprise ont proposé de rencontrer la direction.
La Une des journaux des éditions de l’Avenir de vendredi sera consacrée à la restructuration et les syndicats évoquent la possibilité d’une non-parution du journal mardi.
L’Avenir aura bientôt un nouveau rédacteur en chef. Un appel à candidatures a été lancé en interne. Ce nouveau rédacteur en chef, dont la désignation est attendue mi-décembre, travaillera sous l’autorité du directeur des rédactions Philippe Lawson.
L’heure des décisions stratégiques a sonné pour Nethys, a affirmé le ministre-président wallon Willy Borsus, interrogé sur la situation des Éditions de l’Avenir en commission du Parlement de Wallonie.
Nethys n’a pas l’intention de vendre le groupe de presse des Éditions de l’Avenir. La société ne répondra pas à l’offre d’achat d’IPM sans procéder à un licenciement collectif.
Suite à l’annonce faite par la direction de L’Avenir concernant la perte de 60 équivalents temps plein, le patron du groupe de presse IPM, François le Hodey, propose de racheter L’Avenir sans licenciement collectif.
Selon la direction, ce “plan de redéploiement”, qui passe par un licenciement collectif, vise à garantir le futur de l’éditeur du journal L’Avenir dans un contexte de baisse généralisée des ventes des titres de presse.