La chaîne cryptée estime «anticoncurrentielle» cette consultation de marché qui s’achèvera le 1er février pour la remise en concurrence des rencontres de Ligue 1 et Ligue 2 délaissées par Mediapro, le diffuseur défaillant.
beIN Sports, co-diffuseur de la Ligue 2, n’a pas réglé son premier versement pour la saison 2021-2022, attendu le 1er juillet par la LFP. Canal et beIN doivent respectivement payer 330 et 30 millions € pour diffuser 2 matches de L1 et L2 par jour.
La LFP, qui espère des offres le 1er février pour réattribuer ses droits TV, s’est attachée à sécuriser le futur contrat après le fiasco Mediapro en imposant au prochain diffuseur de souscrire une garantie bancaire.
Le CA de la Ligue de football professionnel (LFP) a validé jeudi le principe d’un appel d’offres pour les droits TV vacants des Championnats de France. La Ligue ne souhaite remettre sur le marché que les lots délaissés par Mediapro.
Le tribunal a validé l’accord conclu entre la LFP et Mediapro. Le groupe devra payer la la somme de 100M€ et en contrepartie, il n’y aura aucune poursuite judiciaire de la part de la LFP qui récupère enfin ses droits sur le foot français.
Le tribunal de commerce de Nanterre a examiné un protocole d’accord entre la Ligue de football professionnel et Mediapro, son diffuseur défaillant, et rendra sa décision mardi en vue d’une rupture de contrat et d’une réattribution des droits TV.
Il y a quelques jours, la LFP s’inquiétait car Mediapro n’avait pas honoré une échéance de droits TV. Résultat : elle a “mis en demeure” le diffuseur de régler ce qu’il doit. Elle n’écarte pas de se tourner vers d’autres opérateurs au besoin.
Le groupe Mediapro, détenteur de l’essentiel des droits de la Ligue 1 et 2, n’a pas honoré une échéance de montant le 5 octobre dernier. “Je suis surpris sur la forme et inquiet sur le fond”, exprime le patron de la Ligue de football professionnel.